SIMON
ROUSSELLE
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Simon
est un artiste, comme l'aurait aimé le facteur Cheval,
mélange de sculpteur et de mécanicien. C'est
un Dali sans Dali mais en plus réaliste,
Ses
oeuvres : des saynettes de personnages urbains tels que l'on
peut les voir accoudés au zinc des bars parisiens.
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D'ailleurs
il appelle ses créations des Bô bars.
Faits de pâte à modeler gouachée de couleur
vives, ses personnages illustrent la vie parisienne des troquets.
A
la fois urbain et bucolique, il est parisien en hiver et oléronnais
en été,car sa bien aimée est native de Béroute
d'Oléron (entre la Gataudière et Bonnemie).
Né
en 1958, il était déja pressé de se mettre
à l'oeuvre : il inaugure la première couveuse du Loir
et Cher.
Il
exerça des métiers aussi variés qu'horticulteur,
soigneur d'animaux au zoo ou animateur de centres d'enfants à
la Mairie de Paris.
C'est
en 1986 que le déclic se produisit : pour s'amuser, il créa
un personnage en pâte à modeler autodurcissante. Le
résultat lui plut. Il se mit alors à réaliser
des scènes de plus en plus complexes, toujours de même
facture.
Il
réussit bientôt à vendre une de ses compositions
sur un marché à Vanves.
En 1988, il expose ses oeuvres avec d'autres artistes.
En 1993, pour la première fois on lui commanda une oeuvre.
Un de ses amis qui se mariait voulut immortaliser la scène
avec une oeuvre de Simon
De
1986 à 2004, il créa de nombreuses saynettes, fontaines
animées,nids d'hommes, et mêmes quelques bronze,.des
créations pittoresques sorties de son imagination débridée
aux titres évocateurs
et étranges : "Dompteuses de fer à repasser"
ou "Radio pingouins" et autres "Médiavalises",
car
Simon est un magicien des mots.
En 2002,
il rencontre André, propriétaire de trois cafés
à Paris, qui lui passe commande de Bô bars pour ses
troquets. En
2002 pour le Tambour, en 2003 pour le Cochon à l'oreille
et en 2004 pour le Cyrano.
Simon
eut même les honneurs de l'émission "Nulle part
ailleurs" de Canal Plus, On le voit aussi dans un spot TV de
Castorama.
L'atelier
de Simon, au début de la
construction du "Cochon à l'oreille"
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