Mise à jour le 10 mars 2006 - Version 1.0

LE CHANTIER DU CRATERE KING

Dans le secteur nord-ouest du cratère King, photographiée par Apollo 16, une région recèle des cratères entourés des mêmes monticules parralèlles que ceux détectés autour du cratère du jet.

Il y a tout lieu de penser que ces cratère, présentant les mêmes stigmates que le cratère du jet, sont les traces d'activités de déblaiement.
Outres ces monticules, d'autres formations anormales suggèrent que cette région soit une zone intense d'activité de génie civil dont les formations anormales seraient les vestiges..

Voici la région en question :

 

Le cercle rouge indique le cratère du jet. Trois rectangles verts marqués A, B et C correspondent à des zones recélant un certain nombre d'anormalités.

 

Cette zone semble correspondre au cas évoqué par Georges Leonard. Celui-ci rapporte qu'un employé de la NASA auquel il faisait remarquer que " c'était dans le région du cratère King que l'on observe le plus de phénomènes de pulvérisations et de projections à partir de cratères ". Celui ci lui avait répondu : " Vous avez remarqué, vous aussi ? On hésite, d'ailleurs entre la théorie des jets de poussières ou de formations solides. On en a beaucoup parlé à la NASA. "

Les formations suspectes classées par étrangeté sont les suivantes :
- des monticules parallèles associés à un cratère (comme pour le cratère du jet),
- des excavations cloisonnées,
- des cratères pourvus de monticules radiaux,
- des monticules alignés,
- des cratères multiples isolés, de même taille,

On y relève l'association excavation-monticule(s) formation classique en génie civil.
L'ensemble de cette région pourrait être un gigantesque chantier d'extraction : les monticules étant la trace la plus visible de cette activité sous forme de monticules de déblais.
On peut distinguer trois zones: La zone A proche du cratère KIng (rectangle vert à gauche de la photo 1) , la zone B (rectangle vert à droite de la même photo) et la zone C (rectangle vert situé le plus en bas et le plus à droite).
La surface couverte un cliché d'Apollo 16 correspond à 13 855 km2, soit un carré de 117 km de coté.

Représentation schématique de ces formations suspectes.
Monticules parallèles associés à un cratère
Excavations cloisonnées
Cratère muni de monticules radiaux
Monticules alignés
Cratères multiples isolés
Zone A  

P


Zone A

Visible sur la photo N°   1.

 

Monticules parallèles proches d'un cratère.
Comme on l'a vu, ce type de formation a été associé à un jet pour un cas. La zone B comporte 4 formations de ce type, qui possèdent des caractéristiques homogènes :
- même taille des cratères
- 3 ou 4 monticules parallèles, très proches du cratère et visibles seulement dans un cercle de rayon sensiblement égal à 2,5 diamètre du cratère. Ils n'occupent qu'un secteur de ce cercle.
La zone A ne comporte que 2 formations de ce type, y compris le cratère du jet.

Zone B  

 


Excavations cloisonnées .
Cette formation est visible dans la zone C, On distingue des excavations oblongues, coupées perpendiculairement par des monticules.


Cratère comportant des monticules radiaux.
Dans les zones B et C, des cratères contiennent des monticules, disposés radialement, à la différence de ceux présents dans des cratères anormaux d'autres régions de la Lune. Certains de ces monticules pourraient être des jets en action, vus à la verticale

Zone C  
 

Monticules alignés
Dans la zone A, on distingue un alignement de monticules sur une distance d'environ 7 km, parrallèle à un alignement d'excavations placé à une distance d'environ 1 km.

Le diamètre de ces monticules varie entre 250 m et 400 m. La forme géométrique est troublante.

Il existe à d'autre endroits de la lune des alignement rectilignes d'excavations dans le cas de rebond d'un rocher lancé, mais cela à une échelle réduite (excavations de rebond d'un diamètre de 10 m maximum). Mais en aucun cas cela concerne des monticules.

Cratères multiples isolés.
Dans la zone A, il existe deux série de cratères multiples de diamètre unitaire de 200-300 m, situées sur une éminence de terrain.
La première série recense onze cratères,. la seconde huit seulement. Ils apparaissent seuls au milieu d'une étendue sans beaucoup de cratères.
Ce pourrait être cependant le résultat de l'impact d'un météorite fragmenté, mais leur disposition parait suspecte, d'autant plus qu'ils sont proches de formations anormales.

 

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