Mise à jour: 3 juin 2006

LES LUMIERES DU CRATERE LANSBERG A

Le problème constant des phénomènes lunaires transitoires est leur fugacité et le manque de précision de leur observation.

Or, Apollo 14 a photographié un de ces phénomènes dans la région du cratère Lansberg, le 6 février 1971, durant sa 26 ème orbite, .

Alors qu'il venait de survoler le cratère Lansberg, Apollo 14 a photographié ce qui pourrait être les meilleures photos (et pratiquement les seules) d'un phénomène lunaire transitoire: quatre photos successives prises par les astronautes avec un appareil manuel Hasselblad.
Ces photos montrent des taches lumineuses se déplaçant à la surface de la lune, dans la zone sombre près du terminateur.
Un des astronautes (probablement Stuart Roosa) a donc vu un phénomène lumineux et l'a photographié.


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La photo 1 montre seulement une lumière située dans l'angle inférieur gauche.
La photo 2 quant à elle montre une tache lumineuse principale flanquée d'une tache annexe (angle inférieur gauche).
Le cratère lointain muni d'un pic central est le cratère Lansberg (39 km de diamètre).
Le petit cratère situé à proximité de la tache principale est le cratère Lansberg A (environ 8 km de diamètre)
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La photo 3 met en évidence le mouvement vers l'est de la tache principale, tandis que la photo 4 montre le recul de la celle-ci ainsi que la réapparition de la tache annexe (angle inférieur gauche). Le module de commande continue à s'éloigner du Cratère Lansberg.

CARACTERISTIQUES DU PHENOMENE LUMINEUX
Une portion du sol (environ 24 km de coté) est violemment éclairée alors que celle-ci vu sa position est dans une semil- obscurité.
Ces lumières présentent des aigrette lumineuses rayonnant à partir d'un point situé au dessus d'Apollo 14. Il est à noter que ces aigrettes partent seulement des taches lumineuses en direction d'un point unique.

Les aigrettes lumineuses apparaissent sur une photo lorsque l'objectif d'un appareil photo vise un point proche d'une source de lumière intense.
Cette source lumineuse ne peut être le Soleil car celui-ci est situé quasiment à la verticale du cratère Lansberg (8 à 10 ° d'inclinaison, suivant les documents NASA). Il suffit de regarder l'ombre présente dans ce cratère, pour s'en convaincre.

La mobilité des taches sur le sol lunaire, joint à la présence d'aigrettes lumineuses laissent à penser qu'un mobile situé au dessus du module de commande darde un ou plusieurs projecteurs sur le sol lunaire.

 

ANALYSE DE CE PHENOMENE
Ce phénomène ne peut pas être un artefact de développement de la photo, car les deux croix sont nettes: c'est donc bien un phénomène réel.

Ce ne peut pas être une sorte d'aurore boréale, car celle ci nécessite un support gazeux même raréfié: ce qui n'est pas le cas de la lune où il n'y a pas d'atmosphère.

Le fait que l'ombre des cratères disparaisse sur une partie de l'image laisse à penser que la lumière est projetée perpendiculairement à la surface lunaire et que par endroits, son intensité est égale ou supérieure à celle de la lumière solaire.

ANALYSE DES PHOTOS
3 hypothèses sont envisageables :
1) le sol lunaire est devenu luminescent sous l'effet un phénomène inhabituel (exemple : les particules solaires à haute énergie),
2) un gaz issu du sol est devenu luminescent, là encore sous l'effet d'un phénomène inhabituel,
3) une lumière est projetée sur le sol à partir d'un mobile situé dans l'espace.

Comme on l'a vu plus haut, la mobilité du phénomène lumineux joint à la présence d'aigrettes lumineuses fait plutôt penser au déplacement d'un pinceau lumineux, dont la source serait située au dessus de la capsule Apollo.
Il faut noter que les véhicules Apollo étaient lancées pendant des périodes de faible activité solaire, afin de minimiser les doses de rayonnement reçues par les astronautes.

Ces deux vues différents agrandies montrent la même portion de la surface lunaire.
Entre ces deux photos, la tache lumineuse s'est déplacée.
< ---------------- amenez le curseur sur l'image pour voir le déplacement de la lumière.
Avant
On peut constater la disparition des cratères de la zone S1 ainsi que la permanence du cratère de la zone S2.
Ce qui suppose que l'intensité lumineuse du phénomène n'est pas homogène et que lorsqu'elle est suffisante elle cache les cratères en supprimant les ombres solaires.
Après
Après le passage de la lumière, il n'y a plus aucun phénomène rémanent .